Il y a un malentendu à propos du mot « logo », utilisé improprement par tout le monde. Le terme « logo » est en fait le diminutif de « logotype », qui vient du grec et désigne une police de caractère, la manière spécifique d’écrire un nom. Or, tout le monde dit « logo » pour désigner le symbole, l’insigne, le dessin qui est la représentation de ce nom. Par exemple, le logo de Renault est le nom de la marque écrit dans une police spécifique, tandis que son symbole est le fameux losange, stylisé. Le logo orthographie le nom de la marque dans un caractère particulier, et le symbole en est la représentation, l’image. Une marque ne se lit pas et ne se reconnaît pas de la même façon selon la police de caractère qui est utilisée pour son logo. Beaucoup de marques n’ont d’ailleurs pas de symbole, et c’est leur typographie, associée le plus souvent à une couleur, qui permet de les identifier. Le meilleur exemple, en tout cas le plus connu, est celui de Coca-Cola. Ce qui fait la marque, c’est la manière d’écrire son nom.
Le mot de l’auteur
« Je crois à la vertu de la beauté. Je crois que si la beauté ne rend probablement pas meilleur elle y participe. Le design a vocation d’optimiser, de rendre plus fonctionnel et plus agréable l’usage de tel ou tel objet. Ce qui est satisfaisant, c’est de savoir que l’on contribue à rendre les objets ou les marques meilleures que ce qu’ils ou elles étaient. Le design améliore les choses de la vie de tous les jours. À défaut d’améliorer le monde, on améliore la forme du monde. Et la forme n’est pas le fond, mais une expression du fond. »
Le mot de l’éditeur
Parce que notre époque connaît d’importants bouleversements sociologiques, technologiques, environnementaux, économiques… la transmission des savoirs et des expériences est un enjeu crucial. Si le monde change vite, nous conservons chacun en nous ce qui nous constitue, nous différencie et nous motive : nos désirs les plus profonds. Or, ces derniers se nourrissent avant tout de hasard, d’intuitions, d’inspirations, de curiosités, de sensations, de rencontres, de découvertes, ces « dots » évoqués par Steve Jobs dans son fameux discours de Stanford : « You can’t connect the dots looking forward; you can only connect them looking backwards. So you have to trust that the dots will somehow connect in your future. You have to trust in something — your gut, destiny, life, karma, whatever. This approach has never let me down, and it has made all the difference in my life… ».
Design & Image de marque invite ainsi à se laisser guider par le parcours de Jean-Marc Piaton, à y saisir ce qui lui a permis de construire une vie réussie et de nous en transmettre de belles leçons.
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