#ovalie

21/08/2023

John Palfrey

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Le rugby, c'est une philosophie, une culture, et il y a évidemment les mots pour l'exprimer. Le Dicovale de John Palfrey (dont les origines lui permettent d'échapper à toute complaisance gauloise ou anglo-saxonne) apporte un éclairage salutaire et joyeux sur ce sport incroyable dont les règles sont obscures, le ballon ovale et impossible à gérer quand il rebondit, les passes à la main en arrière, mais parfois aussi au pied en avant… 

 

Comment es-tu tombé dans le rugby ?

John Palfrey : En fait, je ne suis pas tombé dans la marmite du rugby, c'est le rugby qui m'est tombé dessus. Je suis né en Afrique et j'ai souvent changé de pays au gré des affectations de mes parents. Du coup, je pratiquais le sport disponible dans le pays : natation, football, judo, athlétisme, basket, skate, vélo, tennis, équitation, volley, squash et un peu de voile et de cricket l'été. Et puis un jour, un prof d'EPS a amené un ballon de rugby. J'ai oublié son nom (honte à moi), j'étais en 3ème à Brazzaville. Ce jour est ancré à jamais dans ma mémoire. Depuis, je cours après le ballon ovale.





Nous rééditons (enfin !) le Dicovale paru pour la première fois en 2007 : qu'est-ce qui a changé en 15 ans ?

John Palfrey : Rien n'a changé : ce sont toujours les mêmes nations qui sont favorites. On admire autant les All Blacks, on craint la puissance des Springboks, on aime ou déteste la rigueur des Britanniques et on espère que les Bleus feront vivre le French Flair.
Tout a changé : les meilleurs joueurs du monde jouent tous dans des championnats professionnels, que ce soit au Sud ou au Nord, les Japonais se sont qualifiés pour les 1/4 de finale il y a 4 ans, le rugby à 7 est aux Jeux Olympiques et le rugby se féminise enfin.


Qu'est-ce qu'il ne faut surtout pas rater en ce début de Coupe du monde de rugby 2023 ?

John Palfrey : La Coupe du monde est toujours le moment où toutes les nations s'affrontent avec le même niveau de préparation. Ce qui n'est pas le cas lors des tournées d'été ou d'automne quand certaines équipes finissent usées leur saison et que d'autres la commencent. Avant une Coupe du Monde, les "spécialistes" jaugent les forces en présence, mais toujours avec quelques interrogations. Les premières rencontres permettent de valider ou non certaines hypothèses sur les forces (et faiblesses) en présence.
Et il ne faut pas rater les premiers pas du Chili en Coupe du Monde. C'est toujours merveilleux de découvrir de nouvelles équipes !


Quels sont tes pronostics pour cette Coupe du monde ?

John Palfrey : Si l'on suit la logique, l'Irlande est favorite vu sa position de numéro 1 mondiale. Position largement méritée car elle a battu toutes les autres nations ces 4 dernières années. Mais elle n'a jamais disputé de 1/2 finale, saura-t-elle franchir ce cap psychologique ? Il faut ajouter la Nouvelle Zélande, vainqueur du dernier tournoi de l'hémisphère sud, ainsi que l'Afrique du Sud, le tenant du titre qui défendra chèrement ses chances.
Sans oublier la France, qui a également battu toutes les autres nations ces 4 dernières années, et qui pourrait profiter du petit coup de pouce que représente le fait de jouer à domicile. Bref, difficile de pronostiquer quoique ce soit !

Le rugby, c'est une philosophie, une culture, et il y a évidemment les mots pour l'exprimer. Le Dicovale de John Palfrey (dont les origines lui permettent d'échapper à toute complaisance gauloise ou anglo-saxonne) apporte un éclairage salutaire et joyeux sur ce sport incroyable dont les règles sont obscures, le ballon ovale et impossible à gérer quand il rebondit, les passes à la main en arrière, mais parfois aussi au pied en avant… 

 

Comment es-tu tombé dans le rugby ?

John Palfrey : En fait, je ne suis pas tombé dans la marmite du rugby, c'est le rugby qui m'est tombé dessus. Je suis né en Afrique et j'ai souvent changé de pays au gré des affectations de mes parents. Du coup, je pratiquais le sport disponible dans le pays : natation, football, judo, athlétisme, basket, skate, vélo, tennis, équitation, volley, squash et un peu de voile et de cricket l'été. Et puis un jour, un prof d'EPS a amené un ballon de rugby. J'ai oublié son nom (honte à moi), j'étais en 3ème à Brazzaville. Ce jour est ancré à jamais dans ma mémoire. Depuis, je cours après le ballon ovale.





Nous rééditons (enfin !) le Dicovale paru pour la première fois en 2007 : qu'est-ce qui a changé en 15 ans ?

John Palfrey : Rien n'a changé : ce sont toujours les mêmes nations qui sont favorites. On admire autant les All Blacks, on craint la puissance des Springboks, on aime ou déteste la rigueur des Britanniques et on espère que les Bleus feront vivre le French Flair.
Tout a changé : les meilleurs joueurs du monde jouent tous dans des championnats professionnels, que ce soit au Sud ou au Nord, les Japonais se sont qualifiés pour les 1/4 de finale il y a 4 ans, le rugby à 7 est aux Jeux Olympiques et le rugby se féminise enfin.


Qu'est-ce qu'il ne faut surtout pas rater en ce début de Coupe du monde de rugby 2023 ?

John Palfrey : La Coupe du monde est toujours le moment où toutes les nations s'affrontent avec le même niveau de préparation. Ce qui n'est pas le cas lors des tournées d'été ou d'automne quand certaines équipes finissent usées leur saison et que d'autres la commencent. Avant une Coupe du Monde, les "spécialistes" jaugent les forces en présence, mais toujours avec quelques interrogations. Les premières rencontres permettent de valider ou non certaines hypothèses sur les forces (et faiblesses) en présence.
Et il ne faut pas rater les premiers pas du Chili en Coupe du Monde. C'est toujours merveilleux de découvrir de nouvelles équipes !


Quels sont tes pronostics pour cette Coupe du monde ?

John Palfrey : Si l'on suit la logique, l'Irlande est favorite vu sa position de numéro 1 mondiale. Position largement méritée car elle a battu toutes les autres nations ces 4 dernières années. Mais elle n'a jamais disputé de 1/2 finale, saura-t-elle franchir ce cap psychologique ? Il faut ajouter la Nouvelle Zélande, vainqueur du dernier tournoi de l'hémisphère sud, ainsi que l'Afrique du Sud, le tenant du titre qui défendra chèrement ses chances.
Sans oublier la France, qui a également battu toutes les autres nations ces 4 dernières années, et qui pourrait profiter du petit coup de pouce que représente le fait de jouer à domicile. Bref, difficile de pronostiquer quoique ce soit !

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